Ange Leca

Dans cette BD belle époque, on peut surtout remarquer le dessin et les couleurs de Victor Lepointe. Et bien que certaines scènes et personnages semblent souvent figés, il offre là un rendu très raccord avec ces années parisiennes.

Ange Leca de Tom Graffin et Jérôme Ropert, dessins et couleurs de Victor Lepointe

Hélas, le scénario m’a semblé un brin en dessous et fort convenu. Un jeune et beau journaliste corse amant de la sensuelle femme du patron gras et puissant, une morte démembrée, des suspicions bien évanescentes pour un coupable retord et tout désigné…

Le tout accompagné d’un petit dossier sur la ville et l’époque – comme justification ?

Alors oui, c’est pas mal, mais j’ai finalement trouvé ça un peu trop léger pour être convainquant

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La Belle Époque prend l'eau et les cadavres flottent. »

Hiver 1910. La Seine submerge la capitale. Sous les eaux, Paris a des airs de Venise. Mais tout remonte à la surface : passions, rats, vieux démons... Et un corps de femme démembré et décapité, impossible à identifier.

Ange Leca, jeune journaliste rebelle, dépendant à l'alcool et opiomane abstinent, décide de mener son enquête. Mais celle-ci va l'entraîner beaucoup plus loin qu'il ne l'imaginait et ébranler ses dernières certitudes. Et il n'est pas certain qu'Emma, sa nouvelle addiction, l'aide à garder la tête froide...